par Jean-Pierre Lamonde – Le 16 janvier 2024, Suzanne Morin, que tout le monde appelait Madame Bonneau, est décédée à l’Hôtel-Dieu de Lévis. Ses funérailles auront lieu le 3 février à 14 h à l’église de Saint-Charles-de-Bellechasse, après l’offrande des condoléances aux membres de la famille à compter de 9 h 30 au même endroit.
Madame Bonneau laisse au journal La Boyer le souvenir d’une grande dame pour y avoir collaboré depuis les débuts, cela durant plus de trente ans. Le premier souvenir que j’ai de Mme Bonneau remonte à 1978 ou 79. On avait créé un comité afin de parrainer une famille de réfugiés du sud-est asiatique. Suzanne, qui était de tous les comités, fit partie du groupe. Suzanne possède un trait commun avec le journal La Boyer, c’est une sorte de résilience qui fait qu’elle a, pendant plus de trente ans, maintenu sa collaboration avec le journal malgré les changements dans sa vie et dans celle du journal. Alors que le journal avait sa base au local des Chevaliers de Colomb, le porte donnant accès à La Boyer portait une plaque identifiée comme suit : Salle Suzanne Bonneau.
Si vous feuilletez les archives de La Boyer, vous verrez son nom sur le comité de production du journal dès le printemps 1987. Elle s’est occupée des petites annonces, de faire des entrevues avec des personnalités, des portraits de commerces, de rapporter des événements, etc. Qui ne l’a pas vue avec son appareil photo circuler dans le village pour voir finalement ses clichés dans le journal ! Au cours de ses dernières années au journal, comme en semi-retraite, elle faisait une chronique sur les nouveau-nés et sur les défunts de Saint-Charles. Une chronique appréciée où on y voit pour la dernière fois des citoyens de chez nous, et pour la première fois des nouveaux qui prendront la relève, mais par d’autres chemins.
C’est un immense merci que nous disons à cette grande dame appréciée de tous, non seulement pour sa participation au journal, mais à l’animation de la vie communautaire à Saint-Charles.
On pourra lire un article de Christian Proulx dans La Boyer de février 2024 en page 3 saluant le départ de Mme Bonneau.